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La formation en situation de travail : une formation expérientielle ambigüe
fait partie d'un dossier "L'organisation qualifiante"
La situation de travail actuelle possède un potentiel formatif du fait de l’évolution des facteurs technologiques et organisationnels et de la flexibilité au moins partielle du modèle organisationnel mis en oeuvre qui nécessite des compétences complexes dont une part est laissée à l’initiative du salarié. La situation de travail s’inscrit dans la recherche d’un nouveau modèle macrosocial et d’un modèle d’entreprise en évolution. Elle constitue une des composantes d’un modèle en émergence. Il s’agit d’un cas de formation expérientielle. Qui dit formation par l’expérience de travail signifie interaction d’un acteur avec la situation insérée dans son contexte. Les acteurs de cette formation expérientielle se caractérisent différemment de ceux de la formation traditionnelle. Promoteurs, concepteurs, réalisateurs jouent un rôle important dans le cadrage et l’allure générale de la formation expérientielle. Ils peuvent la réduire à une formation rivée à l’entreprise ou la concevoir comme instrument de changement intégrant des préoccupations plus larges dans le champ socioprofessionnel. Les savoirs acquis par la formation expérientielle, qui ont des caractéristiques différentes des savoirs institués, constituent des compétences complexes qui ont des effets de transformation identitaire. La tendance semble être la recherche, à travers la formation expérientielle, de savoirs de processus et de méthodologie de l’ordre des savoirs généraux et non d’expertise. Ils semblent participer à un glissement d’une identité de métier à une identité d’entreprise. (résumé d’après la revue)