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Les enseignements du 1er baromètre de l'observatoire du FFFOD
Le premier baromètre de la transformation digitale des organismes de formation coconçu par le FFFOD et le cabinet Elezia Conseil a été dévoilé le 18 janvier. Il révèle que si le marché a bien pris le virage du numérique et du distanciel, de nombreux écueils viennent encore ralentir le changement.
Selon les résultats du premier baromètre de l’observatoire du FFFOD, présentés mercredi 17 janvier 2024, 81 % des acteurs de la formation sont engagés dans une démarche de digitalisation ou d’hybridation de leur offre de formation, et ils ne sont que 6 % à ne pas envisager une telle transformation. L’enquête a été menée entre septembre et décembre 2023. Elle repose sur les réponses de 108 structures et intègre en plus les données récoltées auprès de 368 répondants aux autodiagnostics du Forum des acteurs de la formation digitale. Elle souligne que le secteur va encore gagner en maturité dans son processus de digitalisation de l’offre, "avec plus de la moitié des structures encore en cours de transformation (45 %) ou de qualification des besoins (12 %)".
Les résultats de ce baromètre révèlent également que la maturité sur la digitalisation est fortement tributaire de la taille des organismes de formation, avec une démarche beaucoup plus avancée dans les plus petites et les grandes structures. Ainsi, 48 % des prestataires de formation qui emploient de 0 à 10 salariés estiment avoir pleinement réalisé leur processus de digitalisation. C’est le cas aussi de 41 % de ceux qui ont plus de 100 salariés, alors que ce résultat chute à 23 % quand l’effectif est de 10 à 50 personnes, et à 9 % s’il est de 50 à 100.
La transformation digitale relève plus souvent d’une réingénierie de l’offre présentielle existante vers du distanciel ou du mode hybride (mêlant les deux modalités pédagogiques) que de la création de nouveaux contenus numériques ad hoc. Ainsi, si 79 % des répondants proposent désormais au moins une offre hybride dans leur catalogue, il s’agit pour 59 % d’entre eux d’une révision numérique de contenus préexistants. Seuls 41 % ont fait le choix de plancher sur la création d’une offre totalement nouvelle.
Sur le plan qualitatif, le FFFOD estime qu’il y a "un deuxième virage à prendre, pour mieux exploiter le potentiel des outils pour mieux individualiser les parcours". C’est le cas notamment pour obtenir l’adhésion des publics les plus en difficulté, avec 71 % des répondants qui estiment avoir une marge de progression sur cette question. Le baromètre souligne que l’utilisation de l’intelligence artificielle présente un potentiel important, même si "les quelques structures utilisant déjà l’IA n’en font pas encore un usage technique sur l’individualisation".
On constate également qu'il y a un fort enjeu de professionnalisation, d’accompagnement et de recrutement pour que adapter les compétences internes aux organismes au process de digitalisation.