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Enquête Seine apprentissage : augmentation significative des jeunes en poursuite d'études (cohorte 2020)
En Normandie, les enquêtes Seine sont réalisées sur chaque promotion de sortants de formation en apprentissage afin de connaître le devenir des formés par la voie de l’alternance. Ils sont questionnés sur leur devenir à 7 mois et à 12 mois après leur sortie de formation. L’enquête conduite en 2021 sur les sortants 2020 a encore permis de collecter un grand nombre de réponses grâce à la mobilisation de tous les acteurs, et nous apporte une image très significative de la situation de ces jeunes. A 12 mois, le taux de réponse sur cette cohorte est de 74,9 % (en augmentation par rapport à la cohorte 2019 : 73,4 %). Les 9 947 répondants se répartissent en 46,8 % de jeunes en poursuite d’études et 53,2 % d’entrants sur le marché du travail.
46,8 % des jeunes en poursuite d'études
A 12 mois, on observe une augmentation significative de jeunes en poursuite d’études, qui était de 42,2 % sur la cohorte 2019, pour atteindre 46,8 % sur la cohorte 2020. Nous constatons une augmentation régulière de ce taux depuis quelques années. Il faut noter que les sortants 2020 sont arrivés en fin de cycle de formation au cœur de la période de confinement liée à la Covid-19. Les incertitudes sur l’emploi qui pesaient à ce moment-là ont probablement conduit certains à rester en formation plutôt qu’à se diriger vers le marché du travail.
On constate une égalité parfaite entre la part des hommes qui poursuivent leurs études (46,8 %) et la part des femmes (46,8 %) ; cette tendance confirme ce que nous pouvions déjà remarquer sur la cohorte précédente (respectivement 42 % d’hommes et 42,4 % de femmes), avec une augmentation similaire quel que soit le sexe.
Un taux d'emploi en augmentation qui atteint 82,8 %
La part des entrées sur le marché du travail par niveau est la plus forte sur le niveau 4 (66,2 %), suivi des niveaux 5 (55,1 %), si l’on exclut toutefois les niveaux 7 qui arrivent quasiment en fin de possibilité et dont le taux d’entrée sur le marché du travail est très logiquement élevé (78,7 %).
Le taux d’emploi s’établit en moyenne à 82,8 %. Un taux supérieur à celui de la cohorte précédente qui s’établissait à 77,5 %, et qui semble suivre la bonne dynamique du marché du travail sur cette période. Il est élevé quels que soient les niveaux de formations, entre 74,1 % pour les niveaux 3 et 89,7 % pour les niveaux 5. Les diplômés des formations « commerce » représentent le plus fort taux de jeunes en emploi : 16,5 %.
L’accès à l’emploi des jeunes semble plutôt aisé sur la période observée. La part des jeunes ayant été en emploi quasiment sur l’ensemble de la période est importante (81,4 %), avec une immédiateté d’entrée dans l’emploi pour 63,8 % d’entre eux, et moins de 3 mois pour 22,1 %. Ce sont donc 85,9 % de jeunes qui sont dans l’emploi moins de 3 mois après leur sortie de formation.
43,8 % d’entre eux sont restés dans l’entreprise d’apprentissage. Pour les autres, ce sont essentiellement les candidatures spontanées, les relations et les réseaux sociaux qui leur ont permis de trouver un emploi.
Les indicateurs de qualité de l’emploi sont plutôt positifs avec 65,5 % de CDI et 93,5 % de contrat de travail à temps plein. 5,7 % des jeunes cumulent plusieurs emplois.
12,7 % des entrants sur le marché du travail sont en recherche d’emploi. Les femmes toujours un peu plus touchées par l’absence d’emploi : 14,7 % chez les femmes contre 11,8 % chez les hommes.
Des emplois en lien avec les savoirs acquis pour 59,5 %
En moyenne, les emplois exercés se situent dans un métier en lien avec les savoirs acquis pour 59,5 %. On constate une baisse significative de ce taux qui était de 65,3 % l’an dernier. Les groupes formation-emploi (GFE) où cette relation est la plus forte sont comme à l’habitude :
• Santé, social, soins personnes : 88,4 %
• Production alimentaire : 75,7 %
• Transport logistique : 71, 8 %
• Hôtellerie, tourisme, restauration : 64,3 %
Cependant, tous ces taux sont en baisse par rapport à la cohorte 2019 à 12 mois excepté pour le GFE « Santé, social, soins personnels ».
Pour le GFE Commerce, les jeunes issus de ces formations considèrent majoritairement que l’emploi exercé est en lien avec leur formation pour 47,4 % « tout à fait », 27,7 % « plutôt oui ».
Concernant les GFE « Electricité, énergie » et « Gestion de l’information » cette relation est moins forte qu’ailleurs : autour de 35 % seulement estiment que l’emploi exercé est « tout à fait » en lien si l’on considère le niveau et la spécialité.
En revanche, pour les GFE « Soins », « Production alimentaire », « Mécanique », elle est supérieure à 50 % de « tout à fait ».
Mobilité : 35,7 % des formés de niveau 7 en emploi en Ile-de-France
L’enquête a permis de recueillir quelques données sur la mobilité des jeunes après leur formation en apprentissage dans les CFA normands.
Concernant l’emploi, des déplacements significatifs des formés sont observés pour le niveau 7 : 35,7 % vers l’Ile-de-France et 20,8 % vers les autres régions de France. Seulement 44,1 % restent en Normandie alors même que 63,6 % d’entre eux en sont originaires. Néanmoins, parmi les jeunes formés au niveau 7 en Normandie, 16,6 % viennent d’Ile-de-France.
Les jeunes de niveau 6, dont 84,2 % sont originaires de Normandie, poursuivent moins leurs études en Normandie (65,5 %) qu’ils n’y trouvent du travail (77,6 %).
Pour la poursuite d’études, c’est à partir du niveau 5 que l’on observe des déplacements vers la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et l’Ile-de-France.
Céline Mothelay (Carif-Oref de Normandie)