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Recherche sur l'autoformation existentielle : des boucles étranges entre auto et exoréférences
fait partie d'un dossier "L'autoformation en chantiers"3ème partie : Réflexions théoriques
Dans le numéro de 1984 d’Education Permanente sur l’autoformation, l’auteur abordait l’autoformation selon une conception existentielle, comme un processus d’appropriation par le vivant de son pouvoir de formation déjà détenu par les autres et les choses. Ce processus de formation de soi, par soi et même pour soi, est donc toujours relatif à ces "non soi", à ces altérités altérantes si leurs influences ne sont pas appropriées. Cette liaison intrinsèque constitue le paradoxe fondamental du vivant que l’autoformation introduit frontalement dans les pratiques et réflexions éducatives. Introduction d’un paradoxe biocognitif redoutable dont toutes les dimensions pratiques, méthodologiques, épistémologiques et axiologiques sont loin d’être posées et même entrevues dans les sciences de l’éducation et... de la formation. Qu’en est-il dix ans plus tard ?
