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La feuille de route du gouvernement pour adapter l’offre de formation aux besoins de l'économie
En Conseil des ministres, le gouvernement a présenté, le 28 avril 2025, sa stratégie pour adapter l'appareil de formation aux besoins de l'économie.
Selon le gouvernement, les évolutions à venir doivent contribuer à une insertion plus rapide des jeunes sur le marché du travail, à lutter contre le chômage de longue durée et à faciliter les reconversions professionnelles.
Si elle présente les objectifs en matière de déploiement de la réforme du lycée professionnel et de territorialisation de l’enseignement supérieur, une large place est faite aux enjeux de formation professionnelle. Entre adéquation entre l'offre et le marché du travail et fléchage des fonds de l’apprentissage, l'exécutif poursuit les pistes étudiées depuis 2 ans.
"Il s’agit notamment d’améliorer la qualité des formations, de prioriser l’attribution des financements publics, d’ouvrir de nouvelles formations dans les secteurs d’avenir ou encore de simplifier les dispositifs de reconversion"précise la feuille de route.
Elle se décline autour de cinq priorités :
- renforcer l’adaptation des formations aux besoins du marché du travail et leur qualité
- mieux flécher les financements de l’apprentissage sur les besoins en compétences et les métiers en tension
- déployer la réforme du lycée professionnel
- territorialiser l’offre de formation dans l’enseignement supérieur
- adapter les dispositifs à destination des adultes pour une meilleure adéquation aux besoins du marché du travail.
Ces évolutions s'articuleront avec une « remise à plat » de la certification Qualiopi, « qui n'assure pas la fonction qui lui était conférée de garantir un standard de qualité pour les formations en apprentissage et pour les publics adultes. »
De plus, le gouvernement confirme la volonté déjà exprimée par la ministre du Travail de "mieux flécher les financements de l’apprentissage sur les besoins en compétences et les métiers en tension", et en particulier sur les niveaux de qualification 3 et 4.
La logique de priorisation pour mieux répondre aux besoins du marché du travail guide aussi les objectifs poursuivis par le gouvernement en matière de formation professionnelle continue. Ainsi, en matière de reconversions professionnelles, la négociation proposée par le ministère du Travail aux partenaires sociaux, et qui ne devrait pas s’ouvrir avant la mi-mai, doit permettre de "simplifier les dispositifs existants afin de répondre aux besoins des entreprises et des salariés". Des évolutions qui doivent aussi conduire à mieux orienter ces derniers "vers les métiers en tension [et] plus largement vers l’acquisition des compétences qui seront nécessaires pour faire face aux quatre transitions (démographique, numérique, écologique et stratégique)", notent les quatre ministres. Elles soulignent également que la VAE "est indispensable pour faciliter les reconversions et réduire les tensions de recrutement".
Sans surprise, le gouvernement confirme sa volonté de "développer la coconstruction des parcours par les entreprises avec leurs salariés" grâce au CPF. Il pointe par ailleurs son objectif de voir "la formation être adaptée aux caractéristiques des étrangers – en y intégrant de la formation linguistique – et aux compétences professionnelles requises pour les secteurs et métiers visés".
Pour ce qui est des demandeurs d’emploi, le gouvernement appelle France Travail à "impliquer plus fortement les entreprises" à leur formation, en systématisant le recours à l’immersion professionnelle et en développant l’utilisation de la POE. Par ailleurs, les conventions financières en cours de négociation avec les régions pour définir les nouveaux Pactes régionaux d’investissement dans les compétences, "intégreront une plus forte priorisation vers les métiers en tension". Un moyen de "mieux orienter le PIC vers les besoins collectifs et les secteurs qui recrutent".