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Des inquiétudes pour le financement des Ecoles de la deuxième chance
Le réseau des écoles de la deuxième chance (E2C), qui propose des formations à des jeunes sortis du système scolaire, lance un appel aux régions et à l'Etat qui les financent alors que ses soutiens financiers s'étiolent.
Le dispositif E2C permet aux 16 à 25 ans, sortis du système scolaire et sans emploi, de bénéficier d’une formation rémunérée pour favoriser leur insertion professionnelle.
En 2024, le réseau a formé plus de 17 000 jeunes, soit 2% de plus qu'en 2023. Près des deux tiers d'entre eux sont sortis du dispositif avec un emploi, une formation ou un contrat d'alternance. Le taux d'insertion atteint 80% pour les jeunes en formation spécialisée. 90 % des stagiaires n'avaient aucune expérience professionnelle et 78 % aucun diplôme, 31 % étaient mineurs, 29 % des jeunes étaient issus de Quartiers Prioritaires de la Ville et 6 % avaient une reconnaissance de travailleur handicapé.
Mais si le bilan 2024 est bon, le réseau a quelques inquiétudes pour la situation budgétaire des 57 E2C. Les écoles subissent, en effet, des baisses de budget et leur développement est compromis. Le réseau appelle les collectivités, et en particulier les régions, à soutenir les E2C.
Les régions représentent traditionnellement le tiers des financements, un autre tiers provenant du projet de loi de finances de l'État (30 millions d'euros en 2025 comme en 2024 et en 2023), 15 % étant assuré par le FSE –(Fonds social européen), un autre 15 % par les collectivités autres que les régions, et 6 % environ par la taxe d'apprentissage.
En Normandie, il existe une école de la deuxième chance qui est implantée à Hérouville Saint Clair depuis 2017.