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Document
Insertion sociale et professionnelle des jeunes haut-normands : parcours et détours
Cahier d'Aval, n°55, août 2000
Support diffusion : ANNUAIRE DES ETUDES REGIONALES-
Informations de périodique : date de parution : 2000-01-01
Cette enquête a été réalisée en 1997 par l’INSEE avec le concours du Centre d’étude et de recherche sur les qualifications (CEREQ), auprès de jeunes haut-normands sortis en 1992 des établissements de la région avec un niveau de formation professionnelle de niveau VI (sortis du premier cycle du second degré sans diplôme) à III (sortis avec un diplôme de niveau Bac+2). Elle permet ainsi de retracer et d’analyser les phases successives qui constituent le parcours d’accès à un emploi. Les parcours plutôt que le parcours car certains s’intègrent rapidement dans un emploi stable tandis que d’autres connaissent une succession de situations plus ou moins précaires avant de parvenir à s’insérer (ou non) dans le monde du travail. L’étude fait état de ces parcours, en mesurant selon les niveaux de formation ou le sexe le délai d’accès au premier emploi, les temps passés au chômage et en emploi ou la nature des contrats conclus, parmi d’autres indicateurs. Au regard des différentes variables observées, l’analyse détermine une typologie des itinéraires, en regroupant les individus selon que l’insertion professionnelle est rapide, lente ou chaotique, permettant de dégager certains résultats parfois inattendus : on y apprend par exemple que l’intérim est un statut qui est associé à une bonne insertion, ce qui est moins le cas pour le contrat à durée déterminée et les autres types de contrats. Si l’influence incontestable du niveau de diplôme sur la qualité de l’insertion est corroborée, l’analyse de la relation emploi formation aboutit à mettre en lumière une forme de paradoxe puisqu’il apparaît que la majorité des jeunes qui ont trouvé un emploi exercent une activité dont le rapport avec la filière de formation suivie est parfois assez éloigné. C’est ainsi toute l’originalité de cette étude qui s’attache par ailleurs à éclairer les autres mécanismes de l’insertion en interrogeant les jeunes sur leurs pratiques sociales et culturelles, leurs mobilités géographiques, leurs relations avec leurs familles, leur santé, leur perception du monde du travail. Afin de mettre en perspective les parcours professionnels, il est en effet apparu important de pouvoir situer les jeunes dans leur environnement quotidien. Il est démontré ainsi la forte corrélation entre les facteurs socioculturels et l’insertion dont les mécanismes finalement ne sauraient être réduits à la seule relation au niveau de diplôme ou à la spécialité de formation mais doivent être envisagés à l’aune de réalités beaucoup plus complexes en se gardant d’interprétation trop mécanistes sur la " pertinence " ou non de telle ou telle filière. C’est l’un des enseignements et l’une des précautions que cette étude vise, par la densité de ses résultats, à transmettre.
2 - Thèmes spécifiques
3 - Thésaurus géographique
4 - Thésaurus formation
Exemplaires (1)
N° ex. | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
DOC00004840-1 | 39 | Monographie | Site de Rouen | Fonds Normandie | Disponible |