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Au Maroc : développement de la formation en ligne
Par ce que la culture du Sud est une culture de l’échange et du contact, remplacer trop vite la rencontre par la "connexion" serait courir à l’échec. Denis Jacquet, président d’Edufactory (regroupant Distancia, CIEF et Viviance), présente trois expériences au Maroc : celle de l’Office chérifien des phosphates, principale société publique du pays, celle de la représentation au Maroc de la société d’assurances Axa, et celle du ministère des Finances. Il souligne l’importance d’impliquer les bénéficiaires, d’avancer par étapes, en respectant le goût de la rencontre. Il faut rendre autonome un "noyau dur" de formateurs locaux qui, à leur tour, deviendront porteurs de projets, et pourront former d’autres personnes sans recourir, ou moins, à l’extérieur. Pour cela, il invite à "prendre le meilleur des deux mondes", présentiel et à distance, avec, de façon pragmatique, un mélange de formation en ligne, tutorée et complétée par du présentiel et/ou du téléphone. L’oral reste fondamental, et ce n’est pas le e-learning qui doit le supprimer. Il faut s’y adapter, en choisissant avec soin et cohérence les outils. Denis Jacquet espère qu’en retour, c’est l’Europe qui apprendra de ces expériences d’humanisation de la formation en ligne. (résumé Centre Inffo)
